Tout ce qui couvrait une vie humaine déjà scintillait

installation vidéo, maquette peinte en bois et carton et lanternes de chantier suspendues aux arbres, 5 heures, 2021

Une maquette à l’échelle un dixième reproduit l’espace d’exposition dans laquelle elle est montrée. À l’intérieur des fenêtres de la maquette, un film synchronisé sur l’heure réelle reproduit tantôt la vue telle qu’on peut l’observer, tantôt une série d’actions filmées caméras au point et menées par les artistes. Parmi celles-ci, l’installation dans les arbres de la berge d’en face (l’espace d’exposition est situé au bord du Rhône) de lumières clignotantes. Ces lumières sont visibles, par un scintillement intense dans la nuit, depuis les fenêtres réelles de l’espace d’exposition.

Tout ce qui couvrait une vie humaine déjà scintillait est un hommage aux Saules, un bâtiment voué à une démolition proche dans lequel se trouve les ateliers des deux artistes et l’espace d’exposition en question. C’est aussi un hommage aux lumières dans la nuit : lumières des fenêtres ou des feux qui « couvrent une vie humaine», mais aussi scintillement des écrans vidéos qui attirent l’oeil dans tous les white cube et les black box du monde.